AVEC LES LETTRES DES PRENOMS DIANA/CARMINDA nous avons trouvé les mots :
ici – Dinar – ami – ri – nain – an – main – cria – craindra - Canada – dinar – radin – aima – Anna – daim – Iran – Nadia – nana – cri – marin – crin – mardi – maman – Armand – rinça – dîna
Puis avec ces mots, nous avons écrit un petit conte :
La mer et les quatre nains
J'habite ici, à Dinar, avec mes amis. Un jour, ils ont ri parce que ils avaient vu des nains rigolos. Ils étaient quatre.
Le premier était habillé en vert, rouge et blanc. Le deuxième était habillé en bleu, blanc et rouge. Le troisième portait du rouge et du vert. Le dernier, du vert, du jaune et du rouge.
Ces quatre nains faisaient un voyage loin de leur forêt. Ils voulaient découvrir, connaître une mer qui s'appelait la Manche. Ils avaient quitté leur forêt deux ans plus tôt.
Un jour, alors que les nains faisaient une balade en mer, le deuxième nain se blessa aux mains en ramant sur une vieille barque.
Le troisième nain cria : “Attention ! Il y a des vagues géantes !” . Il craignait de tomber à l'eau. Il y avait une tempête.
Tout à coup, la barque se renversa... Et les nains tombèrent à la mer. Comme ils ne savaient pas nager ; ils coulèrent.
Ils s'évanouirent et firent un rêve.
Le premier nain rêva qu'il était au Canada.
Le deuxième rêva qu'il avait plein de dinars dans la poche qui tombèrent au fond de la mer. Comme il était radin, tout à coup il sut nager pour repêcher tout son argent.
Le troisième rêva qu'il aimait une belle sirène aux cheveux blonds très, très longs et qui s'appelait Anna.
Le quatrième rêva qu'il chevauchait un daim dans une forêt d'Iran.
Un dauphin passait par là. Il réveilla les quatre nains, les remonta à la surface et voulut leur apprendre à nager en disant : “Gauche ! Droite ! Gauche ! Droite !”
Heureusement, Nadia, leur cousine, une super nana, était partie à leur recherche dès le midi, en bateau.
Au bout d'un moment, elle entendit des cris :
“Nadia ! Nadia ! On est là !”
Nadia lança une échelle de corde pour remonter les nains, presque morts de fatigue, sur le pont du bateau.
Ils remercièrent Nadia de les avoir sauvés.
Comme ils étaient mouillés, ils avaient froid. Nadia fit sécher leurs vêtements, accrochés à la voile du bateau. Elle leur donna des vêtements de rechange tout blancs.
On ne les reconnaissait plus. Ni le premier, ni le deuxième, ni le troisième, ni le quatrième. Tous les quatre demandèrent à leur cousine : “ Est-ce que tu peux nous ramener dans la forêt ?”
Nadia était un bon marin, elle les raccompagna très vite jusqu'à la terre ferme.
Un ami oiseau de la forêt survolait les mers losqu'il apreçut les nains. De quelques coups d'ailes, il repartit prévenir Rapide, le plus gentil et le plus beau des chevaux de la forêt.
Le premier nain s'accrocha au crin du cheval.
Le second nain attrapa sa queue.
Le troisième serra l'encolure de Rapide.
Et le dernier s'assit sur sa croupe.
Ils quittèrent la mer un lundi et arrivèrent chez eux un mardi. À la maison, les attendaient leur maman et leur père Armand (car, on ne vous l'avait pas dit, mais ils étaient frères !).
Nos quatre amis racontèrent leurs aventures. La pluie et la terre avaient sali leurs vêtements pendant le voyage. Leur maman les rinça dans l'eau de la rivière puis tout le monde dîna, tout heureux de se retrouver.
Abdelmoïz
Carminda
Diana
Rachida